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Le compostage des biodéchets

SEDE prouve sa maîtrise du compostage des biodéchets avec un marché hors norme

 

Première plaque tournante de l'alimentation en France qui fournit des produits alimentaires à dix-huit millions de personnes, dont 65% de la population d'Île-de-France, le Marché d'Intérêt National (MIN) de Rungis joue un rôle central dans la distribution alimentaire. Il est une véritable fourmilière qui se déploie chaque jour avec 12.000 salariés, plusieurs centaines de tonnes de produits alimentaires en transit et… son lot de déchets et d’invendus. La Semmaris, qui organise et gère le marché de Rungis, a confié la gestion d’une partie des invendus de fruits et légumes à SEDE.

Une collaboration qui met en lumière le savoir-faire des équipes en matière de valorisation des biodéchets* par compostage.

[Les biodéchets, principalement issus de la collecte porte-à-porte des ménages (épluchures de légumes et autres restes alimentaires), de l’industrie agro-alimentaire, des invendus de grandes et moyennes surfaces ainsi que du circuit de commercialisation (restauration) constituent le flux historique de la valorisation des déchets]

MIN Rungis
© Médiathèque VEOLIA - Nicolas Vercellino

Organisé par pavillons, le MIN est constitué d’une multitude de commerces dédiés aux produits alimentaires agglomérés dans de grandes halles.

Après un premier tri des invendus au profit des banques alimentaires, les flux se répartissent entre le vrac (fruits et légumes directement dirigés dans des bennes de déchetterie) et les produits conditionnés dans des cageots empilés sur des palettes, objet du contrat remporté par SEDE.

Deux questions à Eric Ruffeveille, Responsable du Service Environnement de la Semmaris

 

 

 

« C’est un véritable challenge qu’ont dû relever les équipes de SEDE »

Quelle est la principale qualité requise pour réaliser cette mission ? 

Il faut faire preuve d’une grande capacité d’adaptation. La quantité de marchandises  à évacuer varie constamment, la production et la consommation de fruits et légumes étant saisonnière. Il y a davantage de demandes d'enlèvements au printemps et en été. Le mois de mai
et ses fruits rouges, sensibles et rapidement non commercialisables, sont emblématiques du surcroît de travail auquel les équipes doivent faire face durant la belle saison.
Il faut donc affréter le nombre de camions adéquat et les bons chauffeurs. C’est un véritable challenge qu’ont dû relever les équipes de SEDE, d’autant plus que le chargement des marchandises s’opère pendant que les grossistes sont sur place et donc que l’accès pour le chargement des palettes à évacuer est rendu compliqué.

Pourquoi avoir choisi SEDE ?


SEDE a été choisi car son dossier technique répondait à nos attentes. En outre, le maillage du réseau des centres de traitement dont bénéficie SEDE a été le « plus » de leur proposition. En effet, le fait que leurs centres de traitement se situent à proximité des marchandises à enlever a été déterminant dans notre choix.
La Semmaris a des obligations en matière de respect de l’environnement.

Grâce à son réseau, SEDE achemine les marchandises à valoriser au plus près du marché de Rungis. Ce qui signifie faire rouler des camions moins longtemps et, par conséquent, de maîtriser notre empreinte carbone. »

Le contrat prévoit de valoriser 5 000 tonnes de biodéchets par an

Le contrat prévoit de valoriser 5 000 tonnes de biodéchets par an ; avec de fortes disparités selon les mois, la production de fruits et légumes étant saisonnière. « Nous nous adaptons au rythme du producteur. Toute notre logistique est prévue pour gérer ces variations. » déclare Véronique Paquet, Directrice Régionale Adjointe Ile-de-France Centre.

Nicolas Billard, Responsable de l'Agence Ile-de-France Ouest complète : « Nous affrétons un transporteur pour venir chercher les produits à chaque pavillon, quotidiennement. Les équipes, très réactives, planifient le transport la veille pour le lendemain alors que, dans notre métier, il est davantage prévu d’une semaine sur l’autre. »

Outils et réseau

Site de compostage Drouais Compost

Les camions sont ensuite dirigés vers un réseau de 5 sites de traitement dont le plus grand est celui de Drouais Compost (2,7 ha).

Spécialement réorganisé pour le traitement des biodéchets du marché de Rungis, il peut traiter la totalité du chargement d’un camion chaque jour. Les camions supplémentaires, le cas échéant, sont dirigés vers les autres sites. La force de SEDE est son réseau qui permet de répondre aux besoins du client quel que soit le tonnage de déchets à traiter. 

 

Nicolas Billard précise : « Particulièrement complexe sur cette filière, la phase de séparation des déchets est stratégique. »

Si l’essentiel du tonnage est composé de fruits et légumes, ces derniers se trouvent pêle-mêle avec des cagettes en bois, des cartons, des contenants en plastique, du polystyrène, etc...

100% de ces déchets seront valorisés : les cartons, recyclés ; les plastiques, valorisés énergétiquement et les palettes, transmises aux opérateurs locaux.

Savoir-faire et expérience

Les fruits et légumes, associés aux cagettes en bois, sont mélangés à des déchets verts. S’ensuit le processus biologique du compostage : la matière organique, en présence d’oxygène, est transformée en un produit stabilisé, hygiénisé et riche en composés humiques.

Le compost obtenu, fertilisant naturel pour les sols est éligible à l’agriculture biologique. Il répond à la norme NFU 44-051. Après une opération de criblage, la fraction fine est commercialisée autour de la plate-forme. 

 

 

 

 

La méthode n’est pas si classique : les équipes ont acquis de nouvelles modalités de compostage en maîtrisant les odeurs. « Nous avons mis au point un ratio très précis de déchets verts pour démarrer la fermentation dans les meilleures conditions possibles. Par conséquent, aucune odeur n’est à déplorer sur le site. Ce savoir-faire, issu d’expériences sur d’autres projets a été acquis en un temps record » conclut Véronique Paquet.

Le chargement d’un camion permet de fabriquer 7,5 t de compost qui, à son tour, permet d’enrichir 1 ha de sol agricole.

La loi de lutte contre le gaspillage et d’économie circulaire a instauré un nouveau seuil pour les producteurs de plus de 5 t/an de biodéchets. Ils auront l’obligation de trier à la source leurs biodéchets à compter du 1er janvier 2023.
Les équipes de SEDE sont d’ores et déjà prêtes à les accompagner.